
HERRERA Fiorella
Droits environnementaux, droits des communautés autochtones, droit à l'éducation et au développement durable
Fiorella Herrera est étudiante en biologie marine, Ambassadrice des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies au Pérou, membre de WECAN de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), membre des Global Shapers, Ambassadrice de la Paix pour Youth and Student for Peace, membre consultatif de Neotropical Primate Conservation et Amazon Aid, déléguée du Youth Congress for Sustainable Americas et fondatrice de l’ONG WE CAN BE HEROES (WCBH). WCBH est une organisation qui mène des projets socio-environnementaux au profit des communautés autochtones et vulnérables des côtes, montagnes et forêts du Pérou.
Parmi ses projets les plus remarquables figurent la construction de cuisines améliorées, de toilettes sèches, la culture de quinoa, la rénovation d’une école, des ateliers de consommation responsable pour les pêcheurs, le nettoyage des plages, des ateliers et des formations en éducation environnementale dans différentes régions du pays pour les adultes, les femmes, les jeunes et les enfants, des ateliers sur la construction de jardins biologiques pour les établissements scolaires et la mise en place d’une ordonnance municipale pour réduire l’utilisation du plastique, entre autres. Aujourd’hui, l’organisation préserve et conserve 25 000 hectares de forêt primaire dans le cadre du projet « Salva tu selva » dans l’Amazonie péruvienne. Au sein de ce projet, des initiatives d’extraction durable des ressources naturelles sont mises en place en faveur d’une économie durable et de la réduction des activités illégales telles que l’exploitation minière, la coupe d’arbres et la chasse illégale dans 12 communautés autochtones de l’Amazonie.
Grâce à cela, en 2023, ils ont réussi à stopper l’exploitation forestière et minière illégale dans la rivière Napo, dans la région de Loreto, au Pérou. Leur motivation pour cet accomplissement était telle qu’ils ont réalisé un documentaire intitulé El Otro Río, dans lequel on peut voir leur travail réalisé et leur lutte constante pour la conservation. Aujourd’hui, ce sont 9 communautés autochtones et rurales qui protègent cette partie de la rivière Napo.
« Il n’est pas nécessaire d’être amazonien ou de vivre dans cette partie du monde pour aimer quelque chose autant et vouloir le protéger. Il suffit de le connaître. » – Fiochi
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